« Qu’est-ce qu’il ait compliquer de faire aucune faute dans ces textes. Qu’on parlent d’ortographe, d’inattention ou : de syntaxe, les erruers sont multiple. » Autant de fautes dans un texte aussi court est à peine croyable… et illustre surtout que ces fautes peuvent avoir des origines très différentes. Les plus courantes, réalisées avec le concours malheureux d’un clavier d’ordinateur, sont les fautes de frappe. Dans l’édition et la presse, ces erreurs, appelées coquilles, bourdon, doublon ou mastic, furent la crainte des imprimeurs. Que les lettres (voire les mots ou les phrases) soient oubliées, mélangées ou en trop, ces fautes résultent davantage d’un manque d’attention que de vraies lacunes en français. Les fautes concernant directement l’orthographe lexicale (appelées aussi « fautes d’usage »), quant à elles, peuvent être mal perçues par le destinataire. Une méconnaissance de l’écriture d’un terme, un manque de relecture voire un manque d’intérêt sont autant de raisons possibles de se tromper. Un autre écueil concerne les fautes d’accord, de grammaire et de syntaxe. Que l’on parle de conjugaison, de concordance des temps ou encore de l’ordre des mots, cette partie est probablement celle qui effraie le plus. Les règles de la langue française, aussi diversifiées soient-elles, en font pourtant la richesse et la beauté. Ces fautes sont celles qui causent le plus grave préjudice à leur auteur. N’oublions pas les fautes sémantiques (liées au sens). Elles prêtent parfois à sourire, ce qui n’est pas forcément le souhait initial de l’auteur. Elles sont d’autant plus difficiles à déceler que les mots utilisés sont tous dans le dictionnaire. Là encore, le correcteur automatique sera d’une utilité toute relative. Quelques exemples ? Vous n’êtes pas sans ignorer que… Mon fils a reçu à Noël une mappemonde plus grosse qu’un ballon ! Ce journal bimestriel nous est envoyé deux fois par mois. Je n’écoute que les personnes censées. Enfin, même si elle est parfois mise à l’écart, la ponctuation a elle aussi toute son importance dans la phrase. Un mauvais emplacement, une erreur dans le choix du signe de ponctuation peuvent modifier totalement le sens du propos. La relecture reste un bon moyen pour supprimer les fautes les plus importantes. Reprenons si vous le voulez le texte du début. Avez-vous décelé toutes les grossières erreurs qu’il contient ? Par ailleurs, voyez-vous d’autres types de fautes qu’il serait intéressant d’aborder ? Lisez également sur notre blog : Fautes d’orthographe, comment ne plus en faire ? Les fautes d’orthographe les plus courantes. Publié par Aline Laffont