Coup d’envoi Première frappe du jeu qui marque le commencement du match. Avant le coup d’envoi, un tirage au sort détermine le choix des camps. C’est l’équipe qui perd le tirage au sort qui effectue l’engagement. Une fois que le ballon est placé sur le point central et que les joueurs sont correctement positionnés, l’arbitre siffle le coup d’envoi. Coup de pied arrêté L’expression désigne les cas où le ballon est posé pour effectuer une remise de jeu. Le coup de pied arrêté comprend les coups francs et les coups de pied de coin (corners). D’après les statistiques, 40 % des buts sont marqués sur coup de pied arrêté ! Coup franc On distingue deux types de coups francs : le coup franc direct qui sanctionne une faute avec contact (exemple : tacler violemment l’adversaire). Le joueur qui le tire peut marquer directement ; le coup de franc indirect qui sanctionne une faute sans contact (exemple : une faute commise par un gardien de but). Le ballon doit être touché par un autre joueur avant de pénétrer dans le but. Coup de pied de coin Le « coup de pied de coin » n’est autre que le corner-kick en anglais, abrégé en corner (prononcez [cornère] !). Il est provoqué lorsqu’un défenseur a touché en dernier la balle franchissant la ligne de but. Le joueur tire le ballon depuis le petit triangle au coin du terrain. Coup du chapeau En football, il y a « coup du chapeau » (hat-trick en anglais) lorsqu’un joueur marque trois buts consécutifs au cours de la même partie, hors tirs au but bien sûr ! Le terme est apparu en 1858 pour saluer l’exploit du joueur de cricket H. H. Stephenson. Au cours de la partie, celui-ci parvint à éliminer trois batteurs en trois coups (tricks) d’affilée et se vit remettre un chapeau (hat) en guise de récompense. Coup du sombrero Voilà un coup particulièrement spectaculaire. Il s’agit d’un dribble aérien, consistant à faire passer le ballon par-dessus son adversaire pour l’éliminer. La trajectoire du ballon, qui dessine un arc de cercle s’élevant vers le ciel, suggère la forme du chapeau mexicain nommé « sombrero ». Coup du crapaud Autre type de dribble qui consiste à bloquer la balle entre ses chevilles et à sauter pieds joints entre deux adversaires. On le doit au joueur mexicain Cuauhtémoc Blanco qui l’expérimenta lors de la Coupe du monde 1998, en phase de poule face à la Corée du Sud. Coup du foulard Frappe de balle effectuée en passant le pied de frappe derrière le pied d’appui. Les jambes du joueur, en s’entrecroisant à la manière des pas d’un danseur, évoquent les deux bouts d’un foulard que l’on commence à nouer. Qui a dit que le football n’était pas un sport gracieux ? Chers lecteurs, vous voilà « dans le coup », prêts à décrypter les principaux gestes footballistiques, et ce, jusqu’au coup de sifflet final ! Lisez également sur notre blog : Fosbury, panenka, axel : ces noms de sportifs qui sont devenus des noms communs ; ces joueurs de football qui portent bien leur nom. Sandrine Campese Publié par Sandrine