Ceux qui sont bien remontés MALHERBE (poète) : « Si je m’y mets, je ferai, de leurs fautes à tous, un volume plus gros que tous les leurs réunis. » Léon-Paul FARGUE (poète) : « Monsieur, je suis l’offensé, j’ai le choix des armes, je choisis l’orthographe. Donc, vous êtes mort. » LAMENNAIS (prêtre) : « On ne sait presque plus le français, on ne l’écrit plus, on ne le parle plus. Si la décadence continue, cette belle langue deviendra une espèce de jargon à peine intelligible. » Ceux qui adorent ses difficultés Alexandre VIALATTE (écrivain) : « L’orthographe est toujours trop simple. Il y aurait intérêt à compliquer ses règles. » THÉOPHRASTE (philosophe) : « Quel intérêt y aurait-il à simplifier l’orthographe sous prétexte que de jeunes crétins sont rebelles à cet enseignement ? » Ceux qui défendent ses subtilités Abbé GIRARD (grammairien) : « La langue française est peut-être celle qui a le plus de disposition à la perfection. » COLETTE (romancière) : « N’abîmez pas les mots, ne touchez pas aux « h », aux « y ». Mettez-en partout ! » Paul GUTH (romancier) : « Ces « ph » et « rh », donnent un charme fou à la langue française ». Ceux qui reconnaissent ses vertus ALAIN (philosophe) : « L’orthographe est de respect ; c’est une sorte de politesse. » Alain REY (lexicographe) : « L’orthographe est un marqueur social, elle donne une image de soi. » Thierry de BEAUCÉ (homme politique) : « C’est notre passé que nous contemplons quand on écrit ». Ceux qui ne font que constater Claude WEILL (journaliste) : « Le Français (…) voue un culte lunaire aux bizarreries de la langue française. C’est comme ça. Ce qu’il aime dans la règle, c’est l’exception. » Nina CATACH (linguiste) : « Il y a en France deux sortes de ridicules qui tuent : n’être pas habillé à la dernière mode et faire des fautes d’orthographe. » Christian DELACAMPAGNE (philosophe) : « Nous entrons dans l’époque où faire des fautes d’orthographe et fumer du haschisch seront considérés non seulement comme des déviances, mais comme des maladies. » Ceux qui se montrent indulgents Paul VERLAINE (poète) : « Même de jolies fautes de français, même d’adorables et rares, aussi bien, erreurs d’orthographe, mettaient un charme de plus dans ce courrier presque quotidien. » STENDHAL (romancier) : « L’orthographe ne fait pas le génie. » FLAUBERT : « Orthographe. – Y croire comme aux mathématiques. N’est pas nécessaire quand on a du style. » Bernard PIVOT (journaliste) : « Mieux vaut avoir un incontestable talent d’écrivain et commettre des fautes dans l’écriture des mots qu’avoir une orthographe irréprochable mise au service d’un style médiocre. » RIVAROL (écrivain) : « La grammaire est l’art de lever les difficultés d’une langue, mais il ne faut pas que le levier soit plus lourd que le fardeau. » Ceux qui exècrent l’orthographe Paul VALÉRY (écrivain) : « Notre orthographe est la plus imbécile du monde. Elle est un recueil impérieux ou impératif d’une quantité d’erreurs étymologiques artificiellement fixées par des décisions inexplicables. » Paul VALÉRY (bis) : « On a trop réduit la connaissance de la langue à la simple mémoire. Faire de l’orthographe le signe de la culture, signe des temps et de sottise. » Raymond QUENEAU (romancier) : « L’orthographe est plus qu’une mauvaise habitude, c’est une vanité. » Ceux qui préfèrent en rire Pierre DAC (humoriste) : « Maison de correction recherche fautes d’orthographe. » Jacques PRÉVERT (poète) : « C’est ma faute, c’est ma faute, c’est ma très grande faute d’orthographe, voilà comment j’écris Giraffe. » STACH (poète polonais) : « Même dans son silence, il y avait des fautes d’orthographe. » Richard POWERS (écrivain américain) : « Cet phrase contient trois erreures. La première porte sur l’accord du démonstratif ; la seconde, sur l’orthographe du mot erreur. Et la troisième sur le fait qu’il n’y a que deux erreurs. » Et vous ? Dans quel « clan » vous situez-vous ? Quelle est la citation qui vous parle le plus ? Laissez un commentaire pour nous le dire ! 🙂 Lisez aussi sur notre blog : l’écrivain, le scribe des temps modernes ; améliorer son style d’écriture. Sandrine Campese Publié par Sandrine