Joie. Aux XIVe et XVe siècles, « Noël ! » était le cri de réjouissance que poussait le peuple pour saluer un événement heureux, par exemple la naissance d’un héritier du trône ou l’arrivée d’un grand personnage. Genre. « Noël » est un nom masculin. Dès lors, est-il correct d’employer le féminin « à la Noël » ? Condamnée dans le Dictionnaire grammatical du mauvais langage (1813) car trop provinciale, la tournure est pourtant utilisée par certains auteurs pour son élégance et sa poésie. À vous de juger ! George Sand. C’est la romancière qui attesta en 1855 l’expression « père Noël ». Avant, on parlait plutôt de « bonhomme Noël », tandis qu’en Belgique et dans le nord de la France, c’est saint Nicolas – équivalent du Santa Claus anglo-saxon – qui distribue les cadeaux aux enfants. À l’envers. « Noël » est l’anacyclique du prénom « Léon ». Un anacyclique est un mot qui, lu à l’envers, donne un nouveau mot. À ne pas confondre avec le palindrome, qui garde le même sens qu’on le lise de gauche à droite ou de droite à gauche. Expression. Dans le proverbe « Noël au balcon, Pâques au tison », le tison désigne le reste encore brûlant d’une bûche de bois. Autrement dit, si le temps est doux à Noël, vous resterez au coin du feu à Pâques ! Sandrine Campese Découvrez aussi sur notre blog : Collision ou collusion ? Les consonnes finales muettes. Les mots qui signifient une chose… et son contraire. Publié par Sandrine