Adjectif Dérivé du latin adjicere, « ajouter », l’adjectif s’adjoint au nom, la plupart du temps pour exprimer une qualité. On parle alors d’adjectif qualificatif. Il peut être épithète (une vieille maison) ou attribut, par l’intermédiaire d’un verbe d’état comme « être » (Cette maison est vieille). Quelle que soit sa fonction, l’adjectif a toujours besoin du nom pour exister, il ne peut être utilisé seul dans une phrase. Ou alors, c’est un substantif*, c’est-à-dire qu’il est employé comme nom. Adverbe Dans « adverbe », on reconnaît le latin verbum (mot) avec le préfixe ad- (vers, après). Alors que l’adjectif s’adjoint au nom, l’adverbe complète généralement un verbe pour en modifier ou en préciser le sens. Il existe des adverbes de lieu (ailleurs, partout, là-bas…), de temps (demain, jamais, tard…) de manière (bien, vite, facilement…), d’affirmation (certes, peut-être, vraiment…), etc. La principale caractéristique d’un adverbe, c’est qu’il est invariable. Auxiliaire Tiré du latin auxillium, « aide », l’auxiliaire apporte un soutien, un secours, une aide. On parle de bureau auxiliaire, de soldat auxiliaire, d’auxiliaire de justice, d’auxiliaire de vie… En grammaire, l’auxiliaire aide à conjuguer un verbe aux temps composés. Il y a deux verbes auxiliaires : être et avoir, suivis du verbe principal au participe* passé. Conjonction « Con-jonction » signifie « joindre ensemble ». Il existe deux types de conjonctions : les conjonctions de coordination, contenues dans la phrase mnémotechnique « Mais où est donc Ornicar ? » (mais, ou, et, donc, or, ni, car), et les conjonctions de subordination qui introduisent une proposition subordonnée à une proposition principale. Exemple : « Tu viendras me voir (principale) quand tu voudras (subordonnée). » Participe Le participe donne à un verbe les caractéristiques d’un adjectif. Autrement dit, il « participe » (relève) de la nature du verbe et de celle de l’adjectif. Il existe deux types de participes : passé et présent. Le participe présent est actif. Ainsi, un oiseau chantant sur la branche est un oiseau qui chante sur la branche. Le participe passé est passif. Exemple : un voleur pris en flagrant délit ne fait pas l’action de « prendre », il « est pris ». Le participe passé sert également à former, en compagnie de l’auxiliaire*, les temps composés. Préposition Être en « pré-position », c’est venir « avant ». La préposition se place immédiatement devant un mot ou un groupe de mots afin de situer l’action dans le temps (avant, depuis, pendant…) et dans l’espace (à, sur, chez…). La phrase mnémotechnique « Adam part pour Anvers avec deux cents sous » permet de retenir les principales prépositions : à, dans, par, pour, en, vers, avec, de, sans, sous… Pronom Le « pro-nom » prend toujours la place d’un nom ou d’un groupe nominal, généralement pour éviter sa répétition. Si je dis « Lucie est belle » et que je veux expliquer pourquoi, je poursuivrai ma phrase en disant : « parce qu’elle a de grands yeux, des traits fins, des cheveux longs, etc. ». J’aurai remplacé le nom propre « Lucie » par « elle », pronom personnel sujet. Mais il existe de nombreux autres pronoms : démonstratifs, indéfinis, possessifs, relatifs, adverbiaux… Substantif Contrairement à l’adjectif, qui « s’adjoint », le substantif désigne la « substance » c’est-à-dire la chose ou la notion par elle-même. Si l’on parle plus généralement de « nom », le terme « substantif » reste plus précis. Jadis, le « nom » désignait aussi bien les substantifs que les adjectifs. On parlait de « noms substantifs » et de « noms adjectifs ». C’est le cas, notamment, dans la Grammaire des dames de l’abbé Barthélemy, qui date de 1789 ! Lisez également notre article sur la classe grammaticale. Sandrine Campese Publié par Sandrine